Les mesures de compensation écologique mises en place dans le cadre des projets éoliens de Luminus favorisent la biodiversité et le retour des oiseaux en particulier
L’énergie éolienne contribue aux objectifs de lutte contre le changement climatique. Elle n’émet pas de gaz à effet de serre, mais est parfois critiquée pour son impact sur l’environnement, en particulier sur la biodiversité. Luminus veille à ce que ses parcs éoliens s'intègrent à leur environnement dès la phase de conception et met en œuvre des mesures spécifiques, adaptées aux études d’incidences menées en amont des projets. Ces mesures bénéficient à la biodiversité locale, comme en attestent les observations menées dès les premières années d’implantation.
Le changement climatique agit sur la biodiversité… et inversement
Luminus veut construire un avenir énergétique neutre en CO2 tout en contribuant à la protection de la biodiversité. C’est sa raison d’être. La biodiversité fournit en effet des services écosystémiques indispensables à notre survie. Malheureusement, cette biodiversité, qui est pourtant un allié si précieux, est directement menacée par le dérèglement climatique.
Des mesures favorables à la biodiversité sur les sites éoliens de Luminus
L’asbl Faune et Biotopes a accompagné la mise en œuvre des mesures de compensation (recommandations techniques, rappel des périodes optimales de semis, aide pour l’identification des mélanges nécessaires, fournisseur de semences…), notamment celles qui ont trait aux parcs éoliens de Villers-le-Bouillet et de Héron. Les cahiers de charge joints aux conventions signées avec les agriculteurs plusieurs années auparavant ont été adaptés pour rejoindre les recommandations actuelles du DNF (Département Nature et Forêts) selon la note de référence pour la prise en compte de la biodiversité. Ainsi, des bandes de hautes herbes et des couverts nourriciers ont été aménagés afin de répondre aux besoins des oiseaux des champs. Les bandes de hautes herbes servent de site de nidification, abri, refuge aux oiseaux, alors que le couvert nourricier leur fournit les ressources alimentaires (insectes au printemps et graines en hiver).
Les oiseaux sont heureux, Luminus aussi
À l’automne 2016, un peu plus de 8,25 hectares de parcelles favorables à la biodiversité ont été aménagés, dans la perspective de la construction d’un parc éolien sur la commune de Héron. Ces mesures ont été installées à une petite dizaine de kilomètres des éoliennes. Le suivi de la première implantation et des phases d’entretien des couverts sont réalisés depuis 2016 par l’asbl Faune & Biotopes, à la demande de Luminus et à raison de deux visites annuelles. Ce suivi agronomique est complété depuis 2017 par un suivi de l’avifaune. Ce suivi ornithologique a été réalisé du printemps 2017 à l’été 2019. Le suivi effectué sur trois ans (25 visites de terrain en 29 mois) montre que les espèces visées par ces mesures, comme les busards ou les espèces agraires en général, apprécient les aménagements. Le suivi a été renouvelé pour 2020/2021.
A Villers-le-Bouillet, le permis autorisant la construction du parc était assorti de mesures compensatoires conséquentes, mises en place au printemps 2018 sur près de 36 Ha. La particularité du site sélectionné est d’avoir une grosse parcelle avec 14 hectares d’un seul tenant. Le suivi ornithologique y a démarré fin 2020 pour se poursuivre jusqu’au printemps 2022.
D’une manière générale, les résultats des visites sur site sont très satisfaisants : grâce au bon respect des cahiers des charges par les agriculteurs, l’état des couverts était conforme et présentait à la fois une densité correcte et une quantité suffisante de graines pour l’hiver.
Tant pour Villers-le-Bouillet que pour Héron, la rapidité de la réponse de la faune indique clairement un attrait pour ces mesures compensatoires. En effet, les études d’incidence avaient mis une attention particulière sur les espèces agraires (alouette des champs, vanneau huppé, bruant proyer…) en général (dont les populations sont pratiquement toutes en déclin) et sur les trois busards (des roseaux, Saint-Martin et cendré) en particulier. Leur présence assidue sur les mesures compensatoires est de bon augure puisqu’elle confirme l’attractivité de celles-ci.
Grégoire Dallemagne, CEO de Luminus : « Je suis heureux que les mesures de compensation écologique mises en place dans le cadre de nos projets éoliens enregistrent des résultats aussi encourageants. Elles attestent de la pertinence de notre stratégie : créer un avenir énergétique neutre en CO2 tout en contribuant à la protection et à la préservation de la biodiversité. Je me réjouis que ces mesures permettent le retour de nombreux oiseaux rares ou en déclin comme le hibou des marais, les busards ou encore les bruants ».